|
|
Début de la traversée de la Majâbat al-Koubrâ
Le 10 novembre, Régis a laissé ses trois premiers dromadaires repartir vers les pâturages, et fait connaissance avec quatre nouveaux compagnons, issus des meilleurs troupeaux du plateau du Tagant. Dès le lendemain, il entamait avec eux la traversée de la Majâbat al-Koubrâ, "l'étendue de la grande solitude"
En raison de la chaleur exceptionnelle des premières semaines, la progression de la méharée a été perturbée : la petite caravane accuse une semaine de retard sur les prévisions de Régis, mais au moins, les températures commencent à tomber.
Si la chaleur nest plus son soucis majeur, le marcheur est préoccupé par les épines dacacia qui se sont logées dans sa voûte plantaire : des sandales sahariennes aux présumées solides rangers, semelles décollées ou trouées, aucune paire de chaussures na résisté aux 400 premiers kilomètres.
Mais Régis garde un moral dacier et se concentre sur létat de ses animaux. Deux dépend la survie de lhomme. A l'oasis d'Oujeft, il a chargé 200 litres d'eau sur ses dromadaires, soit une autonomie de trois semaines pour un millier de kilomètres à parcourir, sans autre ravitaillement, avant d'espérer rejoindre le Mali. La grande solitude a commencé...
|
|
|